Graphê, association pour la promotion de l'art typographique.
Pétition pour sauver le patrimoine de l'Imprimerie nationale (cabinet des poinçons, presses à imprimer, bibliothèque historique)
 

 

Où en était-on au 19 mars 2007 ?

Voici une nouvelle note de synthèse (fichier pdf, 70 Ko), qui actualise la note de 2006.

 

 

Où en était-on au 17 mars 2006 ?

Voici une note de synthèse (fichier pdf, 67 Ko), qui présente simplement l’état courant du dossier.

 

 

Où en était-on au 16 septembre 2005 ?

Faute d'information officielle, ce qui est rapporté dans cette section ne résulte que d'observations ou de renseignements donnés par des particuliers.

Il ne reste plus d'activité rue de la Convention. Toutefois des cartons, quelques matériels sont encore en l'attente d'être déménagés (ils appartiennent entre autres au Cabinet des poinçons). Le siège administratif et commercial de l'IN est maintenant porte Maillot, les activités d'imprimerie ont été principalement réparties entre les sites de Choisy et de Douai.

Pour ce qui nous préoccupe, l'Atelier du livre, une partie de la bibliothèque et le Cabinet des poinçons sont presque entièrement installés dans une zone industrielle de la proche banlieue sud-est de Paris (Parc Mure, 128 bis av. Jean-Jaurès, 94200 Ivry-sur-Seine). Les locaux sont neufs, mais pour le moins très étroits. C'est un site provisoire et nous ne ferons pas d'autre commentaire...

L'Atelier du livre, le Cabinet des poinçons ne seront donc pas accessibles au cours des Journées du patrimoine. Aucune visite ne sera d'ailleurs possible à cette adresse.

Peu d'événements sont à signaler au cours des derniers mois bien que nous n'ayons pas relaché nos efforts. Quelques reportages écrits, radio ou TV ont rappelé l'existence du problème (voir les coupures de presse).

Les ministères continuent de se manifester par un silence assourdissant et la ville de Paris ne semble porter aucun intérêt à notre projet. Pour sa part, l'Élysée n'a même pas pris la peine d'accuser réception de notre pétition...

Mais la piste de Bobigny continue sa trace et plusieurs réunions sont prévues au fil de l'automne. Nous rendrons compte ici des ces avancements.

 

 

Jeudi 14 avril 2005 : la pétition à l'Élysée

Jeudi 14 avril 2005, 16 heures : la pétition a été remise au pavillon d'accueil de l'Élysée.
Un reportage est visible ici.

 

 

Où en était-on au 30 mars 2005 ?

1. Des nouvelles de l'Imprimerie nationale

1.1 Déménagement du site de la rue de la Convention, Paris 15

La mise en cartons de la partie administrative et de quelques secteurs industriels de l'IN et leur déménagement ont commencé. Seules les machines de l'activité fiduciaire, en partance pour l'usine IN de Douai, ont été enlevées.

1.2 Le cas de l'Atelier du livre et du Cabinet des poinçons

La totalité de l'atelier du Livre partira en mai-juin. Des négociations sont en cours avec une commune du sud parisien, dont le nom ne peut être cité puisque le contrat n'est pas encore signé. La surface de ce site semble toutefois insuffisante et le site de Douai accueillera sans doute l'excédent de machines, de caractères et de livres (dont la majorité sera en principe stockée à Paris).

L'inventaire complet de l'Atelier du livre a été réalisé en janvier dernier, celui du Cabinet des poinçons est réalisé en partie et se poursuit activement. Les pièces classées Monument historique quant à elles sont bien sûr inventoriées depuis longtemps et subissent actuellement emballage et mise en caisses.

1.3 Pour la mémoire

M. de La Cochetière, le directeur de l'IN, a commandé à deux cinéastes–vidéastes de filmer les gestes des compagnons des ateliers pour les archiver.

2. Des nouvelles de Garamonpatrimoine

2.1 Campagne de presse

Lors du dernier trimestre 2004, Garamonpatrimoine a préparé un solide et documenté dossier de presse qui a été expédié en décembre (le voir ici). Malheureusement, suite à l'actualité mondiale (otages, tsunami, etc.), la presse n'a pas réagi comme nous l'espérions. Toutefois, de nombreux journalistes ont demandé à visiter l'IN et d'importants articles sont parus sur ce sujet ; on en trouvera une liste ici. Signalons que l'article paru dans Le Monde du 20-21 février a engendré à lui seul plusieurs milliers de signatures sur le site.

2.2 Récolte de signatures pour la pétition

Environ 21 000 signatures ont été recueillies et il est toujours possible, et même recommandé, d'en enregistrer de nouvelles sur notre site : http://www.garamonpatrimoine.org/petition.html. Outre la liste consultable sur ce site (cliquer ici), une version imprimable et soignée typographiquement (malgré l'emploi d'un corps 7, elle fait environ 140 pages ce qui fait prendre conscience du nombre de signatures...) est disponible sous forme d'un fichier pdf d'environ 3 Mo). Une couverture avec le texte « Sauvons le patrimoine typographique de l'Imprimerie nationale » en une soixantaine de langues, a été composée au plomb à partir des textes étrangers de la pétition et imprimée dans l'Atelier du livre de l'IN. Elle servira à emballer ce recueil de signatures pour le remettre à l'Élysée.

2.3 Dépôt de la pétition à l'Élysée

Nous avons écrit, le 17 février, au président de la République française pour demander qu'une délégation de Garamonpatrimoine soit reçue à l'Élysée pour y déposer la pétition et les quelque vingt mille signatures. N'ayant reçu aucune réponse, une seconde lettre a été envoyée un mois plus tard, jour pour jour. Et la réponse est arrivée le 21 mars : « l'affaire est suivie par Olivier Bosc, conseiller technique à la Culture ». Que nous avions déjà rencontré.

Nous ne pensons toutefois pas en rester là. D'abord nous allons envoyer la pétition et les signatures par voie postale et re-contacter le président de la République par le biais de relations privées.

Par ailleurs, nous essayons de contacter divers élus (députés, sénateurs, ministres, etc.). Nous renforçons cette voie.

2.4 Pourquoi continuer ?

Même si le directeur de l'IN fait ce qu'il peut pour sauver matériels et postes de l'Atelier du livre et du Cabinet des poinçons, même si un site transitoire est en cours de signature, même si pour l'Élysée l'affaire ne mérite guère d'attention, nous ne pouvons nous satisfaire de ce déménagement prévu dans la banlieue parisienne et à Douai.

  • Tout d'abord, le Cabinet des poinçons, l'Atelier du livre et la Bibliothèque ne peuvent exister que s'ils sont dans un lieu unique. Par ailleurs aucune certitude n'est acquise quant au fonctionnement de ces ateliers, cabinets et bibliothèque. Préserver des machines, des poinçons et des livres, c'est bien, mais s'ils ne servent pas, ce n'est plus que de la conservation inerte. Et, on ne le répétera jamais assez, la priorité numéro 1 est de prolonger le savoir-faire par de l'apprentissage et de l'enseignement, et là grand mystère.

  • Mais surtout, même si nous-mêmes avons parfois mis trop l'accent sur le « sauvetage » des matériels et des savoir-faire (et ceci se retrouve dans les principaux articles de journaux comme Télérama ou Le Monde qui ne parlent pas assez du projet CITÉ), le vrai problème est celui du besoin d'un conservatoire de l'imprimerie, de la typographie et des écritures.
    Cette proposition, étant plus ambitieuse que le projet de l'IN, n'est pas acceptée pour l'instant par le ministère de la Culture : le conseiller technique du ministre nous a répondu clairement au Salon du Livre : « Laissez les universitaires où il sont. »
    Ce qui ne peut que nous inciter à persévérer dans la préparation du projet CITÉ !

2.5 Le projet CITÉ avance

Le projet CITÉ est donc un projet de conservatoire mélangeant des tâches d'enseignement, de conservation et de muséographie, de bibliothèque et de production. Il est disponible ici.
Notre vision actuelle est que le projet CITÉ n'aura de poids que lorsqu'il sera réellement engagé vers une réalisation possible et s'il trouve un soutien officiel sérieux. Voici donc quelques avancées dans ce sens :

  • Projet financier Le projet CITÉ prévoyait une annexe financière. Celle-ci est en cours de réalisation, grâce à l'arrivée de M. Poccachard dans l'équipe.

  • Sites potentiels Quatre sites potentiels sont répertoriés aujourd'hui à Paris ou dans sa banlieue et pour lesquels des contacts ont déjà été pris :

    • Choisy-le-Roi : le maire est très favorable à l'installation du projet dans sa ville, mais tout est à construire sur un terrain actuellement vierge ; une piste assez sérieuse toutefois.

    • Rue Madame (Paris VIe), dans les locaux qui vont être bientôt libérés par le lycée Maximilien Vox (lequel déménage dans le XIIIe arrondissement) ; il semble que les locaux « industriels » soient trop petits pour accueillir le projet et il y a beaucoup de candidats à son occupation ; à suivre, mais avec peu d'espoir.

    • Bobigny, anciens locaux de l'imprimerie du journal l'Illustration dont l'université Paris 13 a la jouissance ; sans doute la piste la plus sérieuse ; une installation au cœur d'une université importante, dans le cadre d'un projet de rénovation ambitieux de ces magnifiques locaux, l'aval enthousiaste du président de l'université (que nous avons rencontré) et du maire (avec qui nous avons rendez-vous). On peut voir à quoi ressemble le bâtiment à : http://journalillustration.bobigny.org/.

    • Cité des Sciences de la Villette : il y a un plateau libre, de la place à revendre et l'intégration à un musée des sciences, mais peu de chances de réalisation car la Cité des Sciences a à la fois besoin de rentrer de l'argent et de faire venir des visiteurs ; les projets de centre commercial et de complexe de salle de cinémas ont plus de chance de séduire le directeur de la Cité.
       

 
Retour à l'accueil  -  Signer la pétition